jeudi 3 juin 2021

À propos du couvent d'Alos

Par Robert Estrade

Pour rester dans l’environnement religieux ouvert précédemment avec le conflit aubergistes/paroissiens, voici aujourd’hui un arrêté du Conseil municipal alosien d’octobre 1901 relatif à la reconnaissance légale des congrégations.

«  Le conseil municipal a été invité par le Préfet à examiner s’il y a lieu de donner à la Congrégation des Filles de la Croix, dite de Saint André, pour son établissement d’Alos, l’autorisation prévue par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association.

Le Conseil ; vu l’état des biens meubles et immeubles et les ressources que possède l’établissement, état que n’ont pu fournir les religieuses d’Alos et que Monsieur le Maire a cru pouvoir établir d’après des appréciations personnelles ;

Attendu que le personnel actuel est composé de la manière suivante :

1°) Fourcade Françoise-Marie, Supérieure, en religion Sœur St Etienne

2°) Larousse Adèle, Sœur Vindonie, commise à l’école

3°) Amilhat Marie, Soeur St Jean

Attendu qu’il n’existe pas de statuts, mais qu’une prétendue règle est et a été observée par le personnel actuel et par celui qui l’a précédé.

Le Conseil est, à l’unanimité, d’avis que l’autorisation sollicitée soit accordée avec cette réserve que la règle de ladite maison d’Alos suivie jusqu’à ce jour sera la même et n’aura rien de contraire aux vœux de la fondatrice et aux articles de la loi susvisée ».

 

Notons que dans le cas du précédent arrêté comme dans celui-ci, c’est le régime concordataire conclu en 1801 par le gouvernement de Napoléon Bonaparte qui s’appliquait et continuera à s’appliquer jusqu’à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905.